BREAKING NEWS

! BREAKING NEWS ! Je quitte la Martinique à l'été 2022. N'hésitez pas à me solliciter pour programmer des rencontres dès la rentrée, je serai enchantée de vous retrouver !

dimanche 9 mai 2010

Atelier d'écriture à Orchamps Vennes

Mercredi 28 avril, je suis allée à la maison familiale et rurale d'Orchamps Vennes animer un atelier d'écriture pour des jeunes de 18 à 34 ans, en formation BAPAD, c'est à dire amenés à devenir des animateurs professionnels (dans des centres aérés, centres de loisirs, colos etc etc).

C'était pour moi une double première fois :
- première fois que je suis obligée de lever la tête pour m'adresser à mon auditoire (quoique, parfois, en CM2...)
- première fois que j'animais un atelier d'écriture, un vrai de vrai, avec un réel objectif à la clé : que chacun reparte avec une histoire, support d'une activité à réaliser avec un groupe d'enfants.

On a commencé avec des petits exercices de mise en jambe, histoire de décoincer le truc, manière de s'échauffer les méninges (merci Anne !).
Pour commencer, je leur ai donné des verbes que je leur ai proposer de complèter avec ce qui leur passait par la tête : boire, voyager, rêver, penser, dormir...

Ensuite, je leur ai proposé d'écrire des listes : choses inutiles, choses qui font rêver, choses qu'on aime faire le week-end, la liste des première fois...


Voici une liste de 1° fois inventée par Léo, Mélissa & Améline :

La première fois que j'ai vu mon nombril
La première fois que j'ai bu de l'eau
La première fois que j'ai mis un chapeau
La première fois que j'ai parlé à un pingouin

La première fois que je suis passé par la fenêtre
La première fois que j'ai embrassé un crapeau


Enfin, je leur ai demandé de penser à un lieu, un paysage, et de le décrire sur le mode :
j'ai vu...
J'ai entendu...
J'ai senti...
J'ai goûté...
J'ai senti...
Les autres groupes devant deviner l'endroit en question.

Je vous livre une production (même groupe que plus haut !)
J'ai vu un cafard chanter dans un bac de douche
J'ai entendu un couple de rats s'engueuler

J'ai senti la douce odeur des sièges en cuir en train de se décomposer
J'ai touché la carcasse rouillée d'un tracteur jaune
J'ai goûté une chose verdâtre non identifiée


Vous avez deviné ? on est dans une décharge ! Pas mal non ?

On s'est ensuite attaqué aux histoires proprement dites. Chacun a choisi un thème relativement facile à retrouver lors d'une ballade avec des gamins (pierrier, dolline, arbre, maison comtoise, vache, cheval, forêt....) et a réfléchi à un scénario, avant de passer à l'étape de la rédaction. J'ai essayé de passer du temps avec chacun pour faire en sorte que l'histoire "fonctionne" , comme on dit, mais la journée a vite passé et le temps a manqué pour que chaque texte soit bien finalisé...

J'espère en tous cas que chacun aura passé une bonne journée et aura pris plaisir à créer...Pour moi, l'expérience a été vraiment sympa !

Voici le lien du site de Sylvain Meignier, animateur de la section BEPAD à l'initiative de cette journée et qui est également artiste graphiste. http://www.meignier-graph.com/

dimanche 2 mai 2010

Echappées Livres 2010


Le 26 et 27 mars dernier, j'ai été invitée par le réseau des bibliothèques d'Annecy dans le cadre de l'Echappées Livres. Le coin étant plutôt tentant, j'ai embarqué homme et enfant avec moi dans la Toyot' (enfin pour être tout à fait exacte, c'est plutôt mon homme qui nous a embarqués) et hop, direction Annecy, via la Suisse.

Après une nuit moyennement reposante à l'hôtel pour cause de gnome n'ayant pas tellement sommeil, me voici fin prête à rencontrer les classes. Ma bibliothècaire vient me chercher à l'hôtel, il s'avère qu'au vu de la carure et de la voix, c'est plutôt un bibliothècaire mâle ! ;-)
Direction la médiathèque de Meythet pour la première rencontre. Chouette médiathèque, toute neuve et très propice à la lecture !
Après un déjeuner sympathique en compagnie des bibliothécaires, direction la bibliothèque de Novel (où se tenait une petite expo sur les magnifiques livres de benjamins-media, en braille), puis à la bibliothèque des Tilleuls (diantre, quel programme !).
Le lendemain, sous une pluie battante (voyez comme je vis dangereusement), je suis allée à la bibliothèque de Chavanot puis à celle de Novel, au centre ville d'Annecy.

Si vous y étiez, je profite de ce message pour vous envoyer un petit coucou ;-)

Pendant 2 jours, j'ai donc eu le plaisir de rencontrer 6 classes qui m'ont présenté leurs travaux sur "ma grand-mère a un amoureux". Les élèves m'ont également posé toutes leurs questions sur le "métier". J'espère y avoir répondu !
Merci à tous, donc, pour ces chaleureuses rencontres. Dommage que le soleil n'ait pas été au rendez-vous !

ps : comment ça j'ai l'air d'une prof sur la photo ?





ps2 : je viens de recevoir un mail très sympathique de la part de Bertrand Bouyneau, instituteur à l'école Cofta, qui m'a fait passer les impressions écrites des élèves. Merci, ça m'a fait vraiment très plaisir !!! Les voici ci-dessous ! Notez le jugement particulièrement perspicace de la petite Emma G ;-) Merci Emma G !

Ma grand mère a un amoureux (Annelise Heurtier)

Jeudi 25 mars, nous avons rencontré l'auteur Annelise Heurtier à la médiathèque de Meythet, dans le cadre du projet « L'échappée-livres ». Celle-ci a écrit le roman « Ma grand-mère a un amoureux » que nous avons étudié avec notre classe de CM2.

Voici, en quelques lignes, nos réactions suite à cet échange très chaleureux et très instructif.

Ces remarques sont adressées à l'auteur car nous les lui avons envoyées.

-J'ai aimé quand vous avez expliqué les étapes de fabrication d'un livre. Vous avez bien répondu à nos questions. (Kenza)
-J'ai apprécié cet échange car cela m'a permis de comprendre comment sont faits les livres que je lis. (Emma R)
-J'ai aimé faire votre connaissance. J'ai été très intéressé, vous avez toujours su répondre .Merci. (Adam)
-Merci beaucoup pour cette animation géniale. C'était une chance de pouvoir vous rencontrer. (Stella)
-Cette rencontre m'a plu. Surtout quand vous avez montré vos autres livres, comme Tu seras pirate mon fils. C'était vraiment sympa! (Clara L)
-J'ai aimé les explications sur la démarche à suivre pour faire un livre. J'ai aussi aimé la liberté que nous avions de vous poser des questions. (Adrien)
-Le prochain livre que je souhaiterais lire, c'est Tu seras pirate mon fils. J'ai bien aimé la présentation de vos différents livres. (Yanis)
-J'ai appris qu'être écrivain n'était pas forcément un métier mais pouvait être un loisir. Vous êtes très gentille. (Emma G)
-J'ai bien aimé quand avez raconté votre enfance et vos livres. Les illustrations dans Opération boîte à musique ne sont pas réussies. (Sofiane)
-J'ai aimé être pris en photo avec vous, ainsi que le goûter. (Ayoub)
-Vos réponse étaient claires. J'ai beaucoup appris sur le métier d'écrivain. Pour ma part, j'écris plutôt le matin et à la main. (Emma P)
-Vous vous êtes bien présentée et vous avez bien répondu aux questions. Je n'ai pas trop aimé la chenille des étapes d'édition. (Sheïma)
-C'est fou comme ça vous est arrivé d'un coup l'envie d'écrire. Je pense que vous ne gagnez pas assez d'argent sur un livre vendu. (Ilayda)
-J'ai aimé quand vous avez raconté rapidement l'histoire de Tu seras pirate mon fils. (Laura M)
-J'ai appris beaucoup sur les éditeurs, les écrivains, les illustrateurs. Sidonie quenouille doit être bien. (Clara F)
-Merci beaucoup ! J'ai appris beaucoup de choses ! Vous avez beaucoup voyagé. (Laura N)
-J'ai bien aimé quand vous avez parlé de votre vie et que vous avez présenté vos livres. (Thomas)
-Vous vous êtes bien présentée. Merci. (Damien)
-J'étais intéressé par la chenille des étapes pour publier un livre. (Théo)
-J'ai bien aimé la rencontre. (Nicolas)
-C'est bizarre d'écrire juste comme un passe-temps et de ne pas en faire son métier. Tahiti, ça doit être une belle île (en mer..) ! (Batuhan)
-J'ai bien aimé vous rencontrer, discuter et partager ce moment avec vous. J'aimerais lire Sidonie quenouille et Tu seras pirate mon fils. Merci. (Lucas)
-J'ai aimé votre réaction quand on vous a donné nos dessins. (Selssabil)
-J'aime votre livre Ma grand-mère a un amoureux. Vous avez bien répondu aux questions. Merci. (Mustafa)


Un grand merci de la part de toute la classe. On espère que vous avez aussi apprécié la rencontre. On a aimé votre simplicité, votre enthousiasme. L'échange était très vivant et convivial ! Cela nous a donné envie de lire d'autres romans de votre plume. Merci beaucoup.

La classe de CM2(Cotfa Meythet)




Dernière minute !

Voici un texte composé par la classe de CM2 de l'école Cofta, sur le modèle de ma grand-mère a un amoureux. Epatant, non ?

PROJET Échappée-livres 2010

CM2 Bouyneau / Varloteau (école COTFA de MEYTHET) - Sacré Grand-Père


"La plupart des grands-pères portent un béret ou un chapeau gris, sur leurs cheveux blancs comme neige. Ils se déplacent difficilement accrochés à leur canne pour ne pas tomber par terre. Ils portent des habits sombres, tristes, en laine ou à carreaux. Ils sont souvent grincheux et quand ils nous parlent de trop près, ils sentent le vin et le camembert. Ces grands-pères-là sont sévères et aigris et rabâchent souvent la même rengaine: « De mon temps, c'était mieux ! Les jeunes, c'est plus ce que c'était... »


Mais mon grand-père à moi, il n'est pas du tout comme ça !

Le mien, il est sympa et aime bien rigoler. Il se lève tôt pour faire son sport ou jouer au foot avec moi. Il a une queue de cheval et une moto. Il s'appelle Jean mais tout le monde l'appelle Jeannot. Il voyage beaucoup dans les déserts de Ouarzazate, au Pérou ou en mer. Il est toujours joyeux même s'il ne fait plus la paire avec ma grand-mère. Il joue au poker et c'est une vraie commère avec ses compères. Mon grand-père, sacré personnage légendaire, le sourire jamais il ne le perd !

Moi, c'est Louis. J'ai 10 ans, je suis en CM2 et j'adore mon grand-père. On s'entend vraiment bien comme les deux doigts de la main. Pourtant, pour moi, il reste comme un mystère qui rôde autour de mon grand-père....c'est ce tatouage.

Un jour, par hasard à la plage, j'ai découvert ces inscriptions sur son bras. J'ai mené mon enquête et demandé à Jeannot le sens de ces numéros. Mais il a évité ma question, comme mon père. Je désespère. Je me suis toujours demandé ce qu'était ce code secret. Mystère.

Peut-être qu'un jour, quand je serai grand, on me le dévoilera. Qui sait ? "

samedi 1 mai 2010

Rencontre avec l'école de Saint Jean la Bussière


Vendredi 30 avril, je suis allée rencontrer une école à Saint Jean la Bussière. Comment ça vous ne savez pas où c'est ? http://fr.wikipedia.org/wiki/Saint-Jean-la-Bussi%C3%A8re
Toutes les classes avaient bossé sur "Les Etranges Disparitions" et je dois avouer que j'ai trouvé leur travail particulièrement intéressant.
Allez, voici un petit résumé de l'après-midi passée en leur compagnie.

13H40, dans la cour de l'école : je savais que j'aurais du prendre un pull.

13H45 : Tous les élèves se rassemblent dans l'une des classes (aaaah, on est mieux) et chaque groupe montre tour à tour la production qui a été effectuée.

Les CE1/CE2 ont découpé le texte de l'album pour le "chapitrer". Exercice pas forcément évident dont ils se sont très bien tirés, idem pour les noms de chapitres (je parle en connaissance de cause, je suis nulle dans ce genre d'activité) .
Ils ont également réécrit la fin du texte et nous l'ont lue. Je vous la livrerai quand j'aurais eu l'autorisation de l'école, vous verrez, c'est très drôle...Quoiqu'un peu inquiétant :-/


Les CP, quant à eux, ont travaillé sur les illustrations et plus particulièrement sur la 4° de couv'. Ils se sont donc posé la question suivante : mais pourquoi diable le mouton s'enfuie-t-il ? (hein, Aurore, pourquoi )? J'ai trouvé que l'idée était vraiment sympa.

Les grands, enfin, ont joué les enquêteurs et ont interrogé les personnages de l'album.

16h30 : le deuxième temps de l'après-midi a été consacré aux questions rituelles sur le travail de l'auteur (c'est moi ça !) : comment l'inspiration vient-elle (c'est mon nègre mais j'ai rien dit), combien de temps faut-il pour écrire un livre, comment Aurore fait-elle pour enlever le trait noir des dessins , à quel âge j'ai commencé, est-ce que je voulais en faire mon métier...J'ai pu faire mon petit laïus habituel sur la maigreur de nos droits d'auteur (ben ouais, 30 cts sur un livre à 6 €, c'est pas cher payé).On sait jamais, si y'a des éditeurs en herbe dans l'assistance...

Pour finir l'après-midi, je leur ai proposé de leur lire un morceau d'histoire et comme d'habitude, c'est "Tu seras pirate mon fils" qui a remporté tous les suffrages !
Après un petit gouter pris dans la cour, j'ai dédicacé pas mal de livres. Merci aux parents !

Bref, j'ai passé une après-midi très sympathique, j'en profite donc pour féliciter les enfants pour le travail effectué, ainsi que les instituteurs et l'équipe de la bibliothèque. J'ai été très bien reçue et votre accueil m'a fait chaud au coeur ! Merci !

Et merci à Marie-Claude qui a été à l'initiative de cette rencontre.

Haut les coeurs

Je vous avais dit que j'avais reçu un mail encourageant de G*** à propos de mon roman "Ne dis rien si tu m'aimes"...Et bien après avoir laissé reposer leurs commentaires, j'ai ré-empoigné mon texte et me suis remise au boulot.
Au total, ça fera bientôt un an que je suis dessus (sigh!). Le texte initial et celui d'aujourd'hui n'ont plus grand chose à voir ! En tous cas si ça marche pas, je rends mon tablier ! Ou je m'auto-édite ! (ha non quand même, faut pas exagérer, plutôt saigner le chat que m'auto-éditer).

Alors, suivant leurs précieux conseils, j'ai ajouté pas mal de choses, notamment pour expliquer le pourquoi du comment sur cette fameuse Chine qui ne va pas fort fort. Mon Timothée est aussi devenu amateur de haîku, en plus des BD et du programme télé. Ben si justement, c'est possible, et c'est ça qui est bien.
Bon, allez, je vous livre un chapitre que j'y ai rajouté.


7.
Dans le garage de Victor, la musique était si forte qu’elle me faisait vibrer le cœur. J’ai hurlé dans l’oreille de Chine :
- Tu viens, on sort ?
Chine a hoché la tête. On a zigzagué entre les filles qui dansaient, on est passé devant un groupe de garçons qui riaient puis devant Mathieu qui m’a tapé l’épaule en souriant.
On s’est glissé à l’extérieur. Il pleuvait. On s’est assis dans un coin du balcon, elle avec sa jupe rouge et moi avec mon kimono blanc. On a regardé la pluie tomber sans rien dire, juste en se donnant la main. Ça sentait l’herbe mouillée. Il ne me manquait tellement rien, j’étais si bien avec elle, alors que la musique criait dans le garage, que sans réfléchir, j’ai chuchoté :

Le monde
est devenu
un cerisier en fleurs

C’était la première fois que je récitais un haïku devant quelqu’un d’autre que mon reflet dans le miroir. Même ma mère, je ne lui en ai jamais parlé, comme si ça me gênait, comme si ça pouvait lui permettre de voir à l’intérieur de moi. Mais avec Chine, en ce moment et à cet endroit, je me sentais si bien que ça m’a paru évident.
Elle m’a regardé, toute étonnée.
- C’est beau, elle a dit après quelques secondes.
Puis elle a ajouté :
- Qu’est ce que c’est ?
Alors je lui ai expliqué. Les haïkus, le moment ordinairement extraordinaire, le 5-7-5, le temps, les sentiments, tout. Je ne pouvais plus m’arrêter de parler, j’aurais pu continuer pendant des heures.
- C’est toi qui l’as écrit ?
- Celui-là, non. Il est de Ryokan, un poète japonais.
J’ai hésité puis ai ajouté :
- Mais j’en ai…écrit, enfin, j’essaie.
- C’est vrai ? Tu me les feras lire ?
Ses yeux étaient grands ouverts. Je crois que c’est la première fois qu’elle avait l’air épatée par quelque chose qui venait de moi. Je lui ai dit :
- Oui, je crois que ça me plairais que tu les voies. En fait, tu es la première…enfin, je n’en avais jamais parlé à personne, quoi.
Elle m’a embrassé. Longtemps.
- Merci.
On s’est remis à regarder la pluie tomber. Mais elle avait l’air un peu gênée. Au bout de quelques minutes, elle a murmuré :
- Je n’ai jamais habité en Afrique, en fait.
Je n’ai pas bougé. Je fixais droit devant moi, il y avait toujours autant de gouttes qui tombaient sur l’allée, mais d’un coup, elles me parurent froides et sans intérêt.
- Timothée ?
J’ai inspiré un bon coup :
- Pourquoi tu me dis ça, maintenant ?
Je lui en voulais, c’était la deuxième fois qu’elle gâchait tout, alors que tout paraissait si parfait, comme mon petit frère qui sans prévenir, démolit le château de cartes que je viens de passer un quart d’heure à lui fabriquer.
Chine avait les yeux rivés sur ses genoux.
- Tes haïkus. Tu m'as dit des choses dont tu n'as jamais parlé à personne et qui n'étaient qu'à toi.
J’ai répondu d’une voix plus dure que je ne l’aurais voulu :
- Tes parents, l’Afrique…. T’en as encore inventé beaucoup, des trucs comme ça ?
- Non. C’est tout.
Je me suis levé pour retourner dans le garage, elle m’a imité.
- Alors pourquoi tu m'as fait croire ça ?
Elle a levé son visage vers moi.
- Je sais pas. Pour me rendre intéressante, j’imagine ?
Elle était si belle, avec ses yeux sombres et ses cheveux liquides, que ça m’a pincé l’estomac. Ma colère est tombée illico. J’ai soupiré :
- Ben c’était vraiment pas la peine, tu vois.
J’ai pensé « tu es tellement l'inverse de moi ».


Bon sinon, je reviens bientôt pour vous raconter ma semaine bien chargée de rencontres, entre un atelier d'écriture et une rencontre sympathique d'élèves ayant vraiment bien bossé sur les Etranges Disparitions !

Et pour finir, j'ajoute que comme toute la famille, je n'aime plus le 1° mai. Et que le ciel de celui de cette année pleure autant que celui de l'année dernière.